Je passe 15 jours en Islande et on est logé dans diverses auberges de jeunesse à Reykjavik. En général, il y a une cuisine commune, ce qui permet de voir ce que chacun cuisine et mange en voyage.
Du coup, je voulais écrire un article sur le sujet mais je ne peux pas le faire sans expliquer pourquoi je mange ce que je mange. Donc, j’ai décidé de diviser le thème en plusieurs articles que je publierai tout au long de la semaine.
Un régime alimentaire : pourquoi faire ?
Il existe beaucoup de raisons qui expliquent pourquoi suivre un régime, mais je dirais que les deux principales sont perdre du poids ou simplement manger plus sainement.
Bien sûr, on peut suivre les recommandations institutionnelles et « manger un peu de tout modérément ». Cette option fonctionne si comme ma belle-mère, vous avez beaucoup de volonté et que ça ne vous dérange pas de devenir une obsessionnelle du contrôle des portions afin d’éviter continuellement tout excès. Ou que vous êtes comme ma grand-mère qui n’hésite pas à être dans le déni pour ainsi s’arranger de ce que le médecin l’autorise vraiment à manger. Personnellement, j’ai renoncé à l’idée que je suis un être rationnel et je ne pense pas qu’avoir une vie équilibrée est un but à poursuivre.
Le pouvoir des habitudes
Dans mon cas – et je pense que c’est le cas pour beaucoup de monde – le sport a été le déclencheur d’une volonté d’une vie globalement plus saine. Quand on commence à suivre sérieusement un entrainement, on commence à vouloir discipliner d’autres domaines dont la nourriture. Il se créé une espèce d’incompatibilité dans le cerveau : pourquoi s’efforcer autant dans une activité physique si c’est pour bouffer de la merde ensuite ?!
Tout comme faire du sport régulièrement, incorporer un régime dans son mode de vie revient à créer une nouvelle habitude. Et pour ça, je crois que le plus simple est de voir les choses en noir et blanc. Soit un aliment est dans la liste des choses autorisées, soit il est interdit. Il faut éviter d’entrer dans le cercle vicieux de la négociation.
Parfois, pour des raisons ou d’autres, on dévie du régime ou de l’habitude qu’on essaye de s’imposer. Ça nous arrive quand on voyage ou qu’on passe une semaine chez quelqu’un mais ce n’est pas très grave. Il suffit de revenir au guide d’origine et de recommencer à le suivre à la lettre.
Suivre fidèlement le régime est simple et agréable une fois accoutumé. Les 6 à 8 premières semaines constituent bien sûr un challenge, comme toute chose qui vaille vraiment la peine d’être faite.
Quel régime suivre et qui a raison ?
Quand on en vient à ce qui est sain de manger ou non, le sujet est très controversé et tout le monde a un avis sur la question. Certains sont des scientifiques, d’autres des pseudo-scientifiques ou encore des écrivains à la mode.
A chaque fois que vous prenez une décision d’ailleurs, vous trouverez quelqu’un sur internet ou un livre qui dit que c’est mal. Et il y en aura toujours.
Mon approche sur les régimes est de suivre un régime qui convienne à son style de vie et qui est indéfiniment viable. Les régimes qui promettent de « perdre 8 kilos en une semaine » ne sont pas des régimes tenables sur le long terme.
Il y a un moment déjà, j’avais mentionné commencer le Slow-Carb Diet promu par Tim Ferriss dans son ouvrage the 4-hours Body (ou en français : « 4 Heures par semaine pour un Corps d’enfer« ). Il se positionne dans la mouvance Low-Carb des régimes avec pour seuls féculents acceptés les haricots (de toutes les couleurs que vous voulez par contre !) et les lentilles. J’aime particulièrement le Slow-Carb Diet parce que Tim attache beaucoup d’importance à la psychologie comportementale pour aider les gens à suivre de façon effective un régime sur la durée. Ça fait plus de deux ans maintenant que nous suivons les principes d’un régime Low-Carb même si ce n’est plus tout à fait la stricte version du Slow-Carb Diet.
Le Boyfriend et moi lisons beaucoup sur les différents régimes existants et nous sommes assez ouverts aux changements donc on n’hésite pas à tester quelque chose si ça nous sommes être plus sain. On teste en ce moment par exemple des courtes pèriodes de jeûne et les graines de Chia. Je ne peux cependant encore rien affirmer sur ces sujets.
Ce que je peux vous dire par contre avec quasi certitude, c’est que les scientifiques sont depuis plusieurs années unanimes quant à la question du sucre. Bien sûr, on peut toujours trouver des études aux paramètres douteux qui vont à l’encontre de la conclusion majoritaire mais globalement tout le monde s’accorde à dire que le sucre – ou glucide au sens large impliquant entre autre les farines – est définitivement mauvais.
Je vais développer dans le prochain article cette question du sucre, parce que c’est le 80/20 d’une alimentation saine. Pour ce qui est de savoir s’il est sain de manger de la viande par exemple, je ne trouve pas les études suffisamment claires pour décider. Par contre, je trouve que les végétariens que j’ai pu rencontrer ont tendance à manger beaucoup de nourriture industrielle et pré-préparée comme les pâtes, ce qui équivaut à du sucre…
Plus à ce sujet et une description précise de ce que je mange dans le post suivant.