Ca a recommencé ! Encore.
J’ai commencé à travailler en freelance pour cette start-up et j’ai été happée dans le tourbillon de démence. Et maintenant, je suis piégée. 5 jours par semaine, assise à mon bureau en open-space, à devoir endurer les conneries d’une supérieure qui a clairement besoin de se reprendre en main. Ou alors, c’est moi qui aie besoin de me reprendre en main. Je ne sais plus. C’est contagieux la connerie.
Donc je suis là, un jeudi soir à me trainer péniblement jusqu’à l’heure de la débauche, à prétendre que j’ai quelque chose à faire alors que je m’ennuie ferme depuis plusieurs semaines.
Le boulot en soi n’est pas horrible. Je me suis impressionnée plusieurs fois dans les semaines passées à voir ce que je pouvais faire avec Photoshop. Mais là, c’est bon. Ca me passe au-dessus.
Les collègues, ça va… mais sans plus. La seule personne avec qui j’ai envie de trainer le week-end, c’est le Boyfriend. Il est assis en face en moi. On s’envoie des messages toute la journée pour tenir le coup. On craque à tour de rôle.
C’est juste trop. On a atteint le seuil. Le seuil où quand tu te lèves le matin, la seule chose qui te vient à l’esprit, c’est de dire “oh la la, j’ai pas envie”. Le seuil où on ferait vraiment n’importe quoi pour éviter ça.
Mais on ne fait rien. On arrive au bureau, on dit bonjour et on force un petit sourire. On accepte encore cette petite humiliation du boss, tête baissée. Ca fait bien longtemps que vous avez renoncé à exprimer vos idées.
Je sais qu’on a l’impression d’être les seuls dans cette situation, mais compte tenu du nombre d’e-mails que je reçois, je dirais que 90% des gens détestent leur job.
Comment la majorité s’accommode de la situation
1 – Vous économisez 30 000 euros, posez votre démission et claquez tout dans un tour-du-monde. “Vous verrez plus tard”. Secrètement, vous aimeriez bien ne pas avoir à rentrer mais après quelques mois, vous êtes fauché et vous acceptez le premier job qui vous trouvez. Ou alors vous aviez posé une année sabbatique et votre job chiant à mourir vous attend toujours.
2 – Vous démissionnez, tout simplement. Vous vous cassez et si on vous demande “qu’est-ce que tu vas faire ?”, vous n’en avez pas la moindre idée mais répondez avec une fausse confiance que vous allez trouver et que c’est bon de prendre du temps pour se chercher. En fait, vous êtes vite à cours d’argent. Donc vous acceptez le premier job que vous trouvez, aussi merdique puisse t-il être.
3 – Vous vous réinscrivez pour un second master en vous disant que celui-ci est plus professionnalisant donc ça ira mieux. Bref, vous vous mentez à vous-même. Et à vos parents.
4 – Vous vous résignez au métro-boulot-dodo. Vous avez pris un psy et vous vous bourrez de médicaments.
5 – Vous êtes devenu une junkie de l’adrénaline. Vous claquez tout en week-ends sensations fortes et vacances de l’extrême. Vous sautez sur la moindre occasion de ressentir quelque chose, pourvu que vous vous sentiez vivant.
Je ne vais faire aucune de ces 5 choses.
Il y a une meilleure option.
Démissionner, c’est un peu ma spécialité. Je me plains un peu et ce que je ressens est vrai. Mais je sais que je n’ai pas à accepter cette fatalité. J’ai dépassé ça.
Je suis freelance et je peux le redevenir à tout moment.
Pourquoi est-ce que travailler en freelance est le meilleur moyen de retrouver votre liberté ?
Oui, votre situation craint grave. Votre job est pourri et vous travaillez pour un con. Mais c’est pas la peine non-plus de nier les faits. La réalité, c’est que vous avez besoin d’un moyen de gagner votre vie et que vous allez pas faire fortune du jour au lendemain en vendant vos créations de bijoux ou quelques t-shirts sur internet.
Ce que vous pouvez faire par contre, c’est commencé à gagner un complément d’argent en parallèle de votre job avec des compétences que vous avez déjà. Et ça, ça peut changer votre vie, parce que vous le faites selon vos propres termes.
Il est possible de démarrer votre activité sans faire d’emprunt à la banque ou retourner sur les bancs de la fac pour un énième diplôme qui ne résoudra pas votre problème.
Vous pouvez commencer à travailler de chez vous, ou depuis une terrasse de café ou même tout en voyageant.
Et la meilleure façon d’y parvenir, c’est de travailler en freelance.
1. Vous pouvez démarrer avec moins de 100 euros
Ouvrir un restaurant, ça coûte au moins 500.000 euros rien que pour démarrer.
Créer votre appli et la vendre requière des dizaines de milliers d’euros d’investissement, même si vous avez les compétences pour la créer vous-même.
Et en surtout, c’est risqué ! Vous ne savez pas si ça va vous rapporter quoi que soit ! Surtout que vous n’avez pas la moindre expérience en la matière.
Clairement, les statistiques sont contre vous : les restaurants et les start-ups sont les champions dans la catégorie des business qui échouent misérablement.
Mais travailler en freelance, c’est la façon la plus simple de monter votre propre activité. Vous pouvez commencer à gagner de l’argent immédiatement et vous pouvez rapidement tester vos offres de services sans avoir à passer des heures à construire un produit qui n’est pas du tout sûr de marcher.
2. Vous pouvez commencer tout de suite
Outre l’absence de barrière financière, travailler en freelance est quelque chose que vous pouvez commencer tout de suite.
Même si vous pensez que ça ne vous concerne pas parce que vous n’avez pas d’idée d’activité, je dirais que 95% des jobs ont un équivalent en travail en freelance. 5% non, comme les chirurgiens cardio-thoraciques.
Je ne veux pas dire que votre activité en freelance doit correspondre à votre emploi, je veux simplement dire que vous n’avez pas besoin de trouver votre passion en premier avant de vous lancer. On est passionné quand on commence à être gagnant à ce qu’on fait.
3. C’est gratifiant… et intéressant… et valorisant
Bien sûr, certains clients sont moins bien que d’autres. Mais on apprend assez vite à mieux sélectionner les personnes avec qui la collaboration se passera bien.
Ce qui change surtout par rapport à un emploi classique, c’est la dynamique. Ce n’est plus une relation hiérarchisée patron / sous-fifre. Il m’est arrivé de virer des clients et aucune autre action ne cristallise ce sentiment de contrôle de sa vie que de dire “non” à quelqu’un : “non, je ne veux pas de votre argent”.
Mais surtout, la relation avec le client, lorsqu’elle se passe bien, est gratifiante. Vous avez davantage le sentiment d’avoir un impact lorsque vous résolvez le problème de quelqu’un alors qu’au bureau, non-seulement vous n’êtes pas franchement apprécié pour ce que vous faites, mais honnêtement, ça fait un moment que vous ne voyez plus non-plus vraiment l’intérêt de ce que vous faites.
Alors qu’en freelance, on a toujours le contrôle sur la décision d’accepter ou non un projet, qui sont du coup généralement plus intéressants. Beaucoup de designers par exemple ont un emploi au sens classique et accepte en parallèle quelques projets plus “aventureux”, simplement pour s’essayer à quelque chose de différent.
4. C’est le meilleur moyen d’explorer de nouvelles choses
Après le bac, je me suis inscrite en fac de droit. Je n’ai jamais eu l’intention de faire une carrière dans le juridique. Donc, cette orientation était tout sauf stratégique. Je manquais clairement d’imagination quant à mon avenir. Je n’avais tout simplement pas la moindre idée de ce que je voulais faire.
Et ça n’est pas devenu plus clair quand j’ai obtenu ma licence, ni après mon master en sciences po et toujours pas après mon second master en médiation culturelle.
Mais quand même, je me suis retrouvé avec un semi job dans une maison d’opéra et la seule perspective d’une stabilité financière passait par un concours menant à un job rasoir à mourir.
Et je crois que les décisions concernant notre carrière se passe comme ça pour la plupart d’entre nous. On ne sait pas quoi faire, maman souffle que telle matière nous conviendrait bien, on passe quelques années à attendre d’obtenir un diplôme somme toute pas trop compliqué à avoir et on se retrouve le cul sur une chaise en openspace à un job qu’on aime finalement pas tant que ça.
Le problème, c’est qu’on a jamais essayé autre chose et que comme à 17 ans, on ne sait toujours pas ce qu’on aimerait faire.
Travailler en freelance en parallèle est le meilleur moyen de partir à la recherche de la découverte de ce qu’on aime et ce qu’on aime faire.
Même si c’est vrai qu’on ne peut pas tout faire et que les options de sont pas infinies, vous n’êtes pas obligé de faire la même chose avec votre activité en freelance.
Maintenant imaginez que vous commenciez à travailler en freelance en parallèle de votre boulot actuel. Qu’est-ce que ça voudrait dire concrètement ?
La beauté du travail en freelance, c’est la flexibilité. Ce que l’idée de liberté représente pour chacun varie mais voici quelques exemples concrets.
1. Vous pouvez être payé pour voyager
C’est un jour moche à Reykjavik. Vraiment pas un jour pour faire de la rando. Qu’à cela ne tienne. Le Boyfriend vient de recevoir une offre de traduction. Allons nous réfugier dans un café pour l’aprèm et bosser un peu… et empocher 200 euros en passant bien sûr.
La traduction fut son guichet automatique pendant plusieurs années. C’est ce qui nous a permis de voyager aussi longtemps en continu, sans jamais avoir à regarder la balance de notre compte en banque inévitablement retomber à 0 avec la sombre perspective d’une année sabbatique qui arrive à terme.
Travailler à distance est certainement un challenge en plus du démarrage d’une activité en freelance, mais pourquoi ne pas vous y atteler tout de suite alors que vous comptez chaque centime que vous économisez avant de partir ? Pourquoi ne pas partir avec moins d’argent peut être, mais avec quelques clients en poche plutôt ?
2. Vous pouvez avoir une carrière compatible avec la vie de famille
L’hiver dernier, on a passé 3 mois aux Etats-Unis à s’occuper de Leon, le neveu du Boyfriend. Voici la plus importante leçon retenue durant cette période :
Quand vous aurez un enfant, vous voudrez probablement ne pas avoir à aller travailler. Mais ce n’est pas une option, car avoir un enfant coûte cher et puis vous avez la maison à finir de payer. Vous espérerez pouvoir travailler depuis chez vous, et avoir une certaine flexibilité sur vos horaires.
Planifier dès vos 20 ans pour avoir une vie qui vous plaira à 30. Commencez à travailler en freelance en parallèle dès maintenant pour ne plus avoir à passer des journées interminables au bureau quand bébé sera là.
3. Ca vous donne les moyens de vous en foutre et de le dire
“Fuck you money” comme l’appelle Nassim N. Taleb est le montant d’argent dont vous avez besoin pour vous permettre de faire tout ce que vous voulez, y compris – mais pas exclusivement – d’avoir la possibilité de dire à votre patron d’aller se faire voir.
Et ce montant est en fait bien moindre que ce que les gens pensent. Ca n’est même pas nécessairement une somme d’argent liquide reposant sagement sur un compte en banque. C’est plus la capacité à pouvoir gagner de l’argent à n’importe quel moment qui compte.
[Tweet « Votre capacité à gagner de l’argent rapidement constitue votre fond d’urgence. #jemelanceenfreelance carohardy.com »]
Savoir comment trouver des clients, comment trouver du travail, c’est la vraie victoire. Ca veut vraiment dire que vous n’avez plus à vous soucier de ce qu’il vous arrivera si vous démissionner ou que votre boite fait faillite.
4. Opérer une transition de carrière ou se chercher
J’étais une de ces personnes qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’est leur passion. J’avais l’impression qu’il me manquait un truc. Pourquoi est-ce que moi je ne savais pas ce que je voulais faire alors que pour d’autres, ça semblait si évident ?
Mais si j’ai bien appris quelque chose ces dernières années, c’est cette idée fausse autour du concept de passion. Ce n’est pas quelque chose avec lequel on nait. On développe une certaine passion pour ce qu’on fait, et notamment au fur et à mesure où on se perfectionne dans le domaine en question. En fait, on aime ce dans quoi on s’investit et pour lequel on devient doué.
Tout de suite, on voit que “trouver sa passion” est en fait dans l’action, et non pas dans la réflexion. Trouver un premier projet de site web m’a permis de vite savoir si c’était quelque chose que j’avais envie de poursuivre ou pas. Et en travaillant comme ça, projet par projet, on fait rapidement le tri entre ce qu’on aime faire ou pas.
Travailler en freelance en parallèle est le meilleur moyen de tester quelque chose de nouveau sans risque mais pouvant déboucher sur une transition de carrière.
Maintenant, faut y aller !
Ca va pas suffire de dire “oui oui, c’est une idée intéressante” en hochant de la tête. Il faut se jeter à l’eau. Continuer à lire toujours plus d’info n’ont jamais aider à avancer. Et c’est facile de se compliquer la vie pour pas grand chose.
J’ai beaucoup de lecteurs qui pensent devoir commencer par imprimer des cartes de visites, créer un site internet, retravailler leur image sur les réseaux sociaux ou commencer à bloguer AVANT de partir à la recherche de leur premier client.
Alors qu’en fait, vous devez juste choisir une des compétences que vous avez déjà, trouver qui serait a priori intéressé au point de vous rémunérer et discuter avec ces personnes jusqu’à parfaitement comprendre ce qu’ils recherchent. Et puis, vous pouvez commencer à leur proposer vos services.
Vous pouvez même commencer avec des compétences basiques et partir de là.
C’est simple en fait. Mais ce n’est pas facile. 99% des gens n’osent pas demander un appel avec un client potentiel.
Le problème, c’est nos propres peurs, notre propre psychologie qui nous fait défaut. Ce n’est pas une question de temps ou de carnet d’adresses. Même encore maintenant, il m’arrive de m’acheter une tablette de chocolat que je dévore post rencontre de prospection. Une amie à moi s’est sifflée un Gin&Tonic la première fois qu’elle a contacté des gens qu’elle ne connaissait pas via LinkedIn !
C’est pour ça que vous pouvez y aller petit à petit. La partie la plus difficile quand on se lance en freelance, c’est de gagner ses 100 premiers euros. Une fois atteint, gagner 1000 euros est beaucoup plus facile, puis gagner 3, 4, 5000 euros par mois devient tout à fait envisageable.
Obtenir ses 3 premiers client payants PEUVENT changer votre vie. Vous pouvez lire autant de livres que vous le voulez, mais il y a un moment où il faut juste y aller. Rien de remplace l’expérience de la lutte.
P.S. : Si vous vous demandez par où commencer, vous pouvez vous inscrire au cours gratuit Eurêka – Ma première idée d’activité en freelance
Déjà 20 commentaires Ajoutez le votre
Julian
Je suis dans le cas actuellement, j’ai un peu l’impression de tourner en rond d’un point de vue pro! Une partie de mon job me plait mais pas le contexte. J’ai envie de changement…
J’essaye de mettre en place une structure pour présenter les services que je peux fournir! Penses-tu qu’il est préférable d’avoir un site « vitrine » avant de contacter des prospects? ou il est possible de se lancer sans rien ? si oui comment faire sa pub sur base de quoi est-il possible de sortir du lot?
Bien à toi,
Julian
Caro Hardy
Non tu n’as pas besoin de site vitrine (ni de page Facebook, ni de cartes de visite !). Tu as besoin de déterminer à qui tu adresses tes services exactement et à qu’est-ce que tu offres exactement. Fais une liste de 20 personnes qui peuvent être potentiellement intéressées et contacte-les directement.
Florence
Salut Caro !
Je suis en train de me lancer en ce moment, je n’ai pas encore mes premiers clients, mais j’ai l’adrénaline et les hormones du plaisir qui atteignent des sommets en ce moment ! Cet article me montre que je suis sur la bonne voie et qu’effectivement, il suffit souvent de se lancer, d’oser pour se faire plaisir au travail, à tel point qu’il ne soit plus une contrainte…
Je fais tourner ce post « coup de fouet » auprès de mes amis, certains s’en inspireront peut-être !
Merci !!
Caro Hardy
Merci Florence ! C’est sympa de partager :)
Julia
Merci Caro.
Ton article était vraiment ce dont j’avais besoin en ce moment. MERCI ! :D
Caro Hardy
Tout le plaisir est pour moi Julia :)
Laetitia
Inspirant! Ton article me donne des ailes! Je suis totalement dans l’impasse mais grâce a toi, à cette article et ta formation Eureka c’est LE MOMENT!
A très vite, en espérant te croiser sur la route bientôt ;)
Aurélie
Une bouffée d’air frais cet article. Merci. L’envie est là, les papillons dans le ventre aussi mais il manque la connaissance, le savoir-faire. et je ne sais pas par quel bout attaquer. J’ai cru comprendre que tu étais de Limoges (ou aurais-je mal compris ?) moi aussi ;) comment trouver sa place ou s’en créer une dans un marché régional pas très ouvert ?
Emilie
Merci pour cet article vraiment vivant et bien écrit !
Ça fait du bien de savoir qu’on est pas le vilain petit canard et que beaucoup ont cette même sensation de fourmiller d’idées sans vraiment savoir quoi en faire…!
Merci!!!
Michael
Je découvre ton site avec ce très bon article. J’aime le ton direct et franc : botter le cul des personnes qui hésitent encore.
La peur de dire non, vivre pour travailler, rêver sans agir, stresser tous les jours…c’est le quotidien de beaucoup de personnes…
Ton style direct est génial pour pousser ces personnes à se lever de leur coma et enfin agir.
Ps: stp arrête avec « le Boyfriend ». Peut-être tu veux faire « cool » mais je trouve que ça ne va pas avec le discours. On dirait une ado qui écrit à sa BFF
Massinissa
Namaste =)
Je n’ai que 21 ans (étudiant en éco-gestion) et je déteste déja tout ce que je fais y compris mon mode de vie (j’ai l’impression de vivre pour devenir un produit conforme à la société).
Mettez de coté environ 10 000 €, achetez plusieurs hectares cultivables dans le sud la France (pour le Soleil), quelques poules, des vaches, deux chiens et des chats. Travaillez une parcelle de terre, devenez végétarien et autosufisant pour le reste de votre vie. Vous vivrez caché, en paix, en très bonne santé, et heureux car vous ne devrez rien à personne et vous ferez tout ce que vous voudrez de vos journées.
Vous pourrez vous consacrer à une destinée plus profonde, plus intérieure, plus artistique, et surtout spirituelle.
Be the change you want see on the world ! =)
laclef
Massinissa je viens de lire ton commentaire et je suis completement de ton avis, je suis etudiante en AES (d’ailleurs j’aimerais me reorienter en eco-g), c’est vrai que le but final est comme tu le dis d’etre conforme a la societe.
Tiens si tu veux qu’on discute mon email eva.laclef@gmail.com
Fleur Sheryl
Waouh tu m’as redonné le sourire , depuis quelques temps mon travail me fou les boules . Le fait même d’y penser que chaque matin je dois aller m’assoire sous ce casque à faire la même, cela me tuais à petit feu. Mais plus à l’instant,car je ferai ce qui me tient à coeur la décoration . Quel soulagement, enfin quelqu’un qui me comprends. Merci Hardy
Rottenbach
45 ans, je fais mon coming out …. Je hais mon métier d’assistante de direction… Plus jeune on m’a dit tu fais çà et tais toi… Mais aujourd’hui, la situation est devenue intolérable… Entre chômage 6 mois sur douze et ennui perpétuel … Non non ce n’est pas la crise de la cinquantaine…. Dans mon for intérieur, je n’ai rien à voir avec une assistante de direction… Je serai plutôt dans la création et surtout très indépendante.
Merci pour vos conseils sur votre site… Cela me donne de l’espoir.
mj
Bonjour,
Je veux me lancer en freelance en parallèle de mon boulot mais :
d’1 je ne sais pas s’il n y a pas conflit de concurrence car je veux me lancer en informatique et je suis informaticienne.
de 2 je ne vois pas une seule personne qui aurait besoin de mes services(encore moins 20) car c’est des services aux sociétés.
Mais je veux bien me lancer, et je sais que des gens le font en freelance, mais ils le font à plein temps et pendant des mois.
Soraya
Bonjour Caro,
Que dire si ce n’est MERCI pour ton partage. Tu viens de changer COMPLÈTEMENT ma perception de la vie en générale. C’est vrai que souvent on attend toujours les circonstances idéales pour se lancer… Jusqu’à ce qu’il soit trop tard…
J’ai une idée assez claire du domaine mais je ne vais pas foncer tête baissée, je vais d’abord me renseigner sur ce qui se fait déjà.
Encore merci à toi !
Helene
Bonjour Caro !
Je tombe sur ton article aujourd’hui par hasard :) Sauf erreur de ma part il n’est pas daté, je ne sais donc pas trop si cet article est d’actualité.
J’ai pour ma part 27 ans, diplômée d’école de commerce, d’un Master en Management des Ressources Humaines. J’ai choisi ce parcours un peu par défaut…en allant… parce qu’il fallait faire des études et que je n’ai jamais su ce que je voulais faire comme métier. N’ayant pas trouvé des stage très intéressant durant mes études (car oui, comment tout donner pour une recherche de stage quand tu ne sais pas ce que tu veux gagner comme expérience?!) et ne m’étant peut-être jamais posé les bonnes questions concernant mes attentes professionnelles, j’ai littéralement SUBI mes expériences variées de bureau (en France, en Angleterre, en Australie), effectué des tâches plutôt administratives sous pression insupportable des managers, et avec des collègues plus âgés où je ne développais aucune vie de bureau sociale…Moi qui suis plutôt dynamique, ca a été l’horreur de mes 23 ans à aujourd’hui ! Tout ceci m’a littéralement traumatisé de la vie de bureau et aujourd’hui, ayant besoin de réflexion, je suis sans emploi à la recherche d’une nouvelle direction. Je ne suis pas contre retravailler dans un bureau, si l’emploi et mon environnement de travail me conviennent d’avantage. Depuis quelques temps je me renseigne sur les métiers du web, sur leur aspect créatif, freelance, gratifiant, dynamique, dans l’ère du temps… ! Et la possibilité de travailler de l’étranger (mon copain étant anglais et ayant clairement la bougeotte depuis mes voyages). J’adore passer mon temps sur les sites internets et observer les défauts de réalisation, sur Pinterest à regarder des typographies etc. Depuis récemment je m’essaye au code et apprécie beaucoup… pour l’instant ! Je n’ai jamais pensé être quelqu’un de particulièrement créatif car enfait je n’ai jamais osé, ni vraiment essayé ! Aujourd’hui je souhaite essayer me former en web development et pourquoi pas web design en prenant mon temps… Mais j’ai peur de passer des heures devant des lignes de codes ou au bureau, ou de ne pas en être capable et « péter un plomb » (oui car j’ai énormément perdu confiance en moi et me suis beaucoup dévalorisée).
Quand penses-tu ??? Aurais-tu des conseils à me donner concernant la réalité des métiers ?
Julia
Je te comprends tellement pour la perte de confiance et le fait de vouloir trouver une ambiance de boulot agréable… J’ai l’impression que j’étais mieux en confinement, car je passais beaucoup plus de temps avec mon copain, et au téléphone avec des gens que j’apprécie beaucoup. J’espère que tu as trouvé le job de tes rêves, et ton équilibre.
Serge
Le ton de l’article est très original et « franc du collier », bravo pour ces conseils pour se lancer en tant que freelance. Beau blog :) A bientôt.
Benoît
Sans doute un des articles les plus inspirants que j’ai pu lire… Je me reconnais totalement dans le fait de me trainer au job, faire semblant de s’y intéresser, etc.
Cet article est une bouffée d’espoir. Merci !