Comment planifier à 20 ans une vie que vous aimerez à 30

CaroHardy-Leon

Il y a un an, le Boyfriend est devenu oncle. On n’a donc emménagé dans le New-Jersey pour 3 mois pour s’occuper de son neveu Leon deux jours par semaine, pendant que sa sœur travaille.

C’est intéressant de tester la vie de trentenaire. Les envies ne sont plus les mêmes. Ce qu’on veut change. Mais si on y réfléchit un peu, ces changements sont relativement prévisibles. Et la plupart des décisions majeures de notre vie sont faites avant qu’on ait 35 ans. Donc on peut anticiper et s’organiser dans nos 20 ans pour avoir une vie qu’on aimera ensuite.

1 – Job : comment planifier sa carrière dans ses 20 ans pour pouvoir travailler de chez soi à 30

Une des choses intéressantes est d’entendre la mère de Leon expliquer qu’elle préfèrerait rester à la maison pour s’occuper de son fils que d’aller travailler. Ce n’est pas qu’elle n’aime pas son job (elle est infirmière), mais il lui semble désormais que la bonne chose à faire serait de rester auprès de lui.

Sauf que la maison n’est pas encore payée donc elle ne peut pas se permettre de ne pas travailler. Alors elle cherche des options pour trouver un moyen de travailler depuis chez elle.

Mais honnêtement, il est difficile de faire quoique ce soit d’autre que de regarder la télé pendant qu’on s’occupe d’un bébé. Alors changer de carrière relève de l’exploit.

Et puis, on sait assez tôt si on veut des enfants ou non. Et si on veut fonder une famille, on sait que ça se jouera entre 28 et 35 ans (parce qu’en terme de fertilité, 40 ans n’est pas le nouveau 30 ans !). Et la meilleure façon d’avoir le contrôle sur sa vie est de travailler de chez soi.

Mais il y a relativement peu de jobs qui peuvent se faire à distance.

Il y a deux moyens pour avoir un de ces jobs : soit travailler dur à monter sa boite durant ses 20-30 ans, soit se spécialiser au point que les employeurs ne pourront se passer de vous et vous pourrez négocier les termes de votre contrat pour travailler de chez vous si vous le souhaitez.

2 – Lieu : voyager maintenant et choisir sa famille avec attention

Même si on croit quand on a 20 ans qu’on peut faire tout ce qu’on veut, en réalité, nos options sont plus limitées et c’est une bonne chose. C’est accablant de penser qu’on peut vivre où on veut. Et bien qu’il est vrai qu’on peut vivre où on veut, ça ne veut pas dire qu’on veut vivre n’importe où.

En réalité, quand on a des enfants, on veut vivre près des autres membres de sa famille parce que les enfants n’intéressent personne d’autre. On n’aime que ses propres enfants. Exception faite pour la famille. On aime ses nièces, neveux et petits-enfants comme si c’était les nôtres.

Leon habite dans le New Jersey parce que la famille de son père habite dans le coin. Lucie et Rod n’invitent plus leurs amis en vacances. Ils passent leurs vacances en Irlande pour rendre visite à la famille de Lucie parce qu’ils veulent des gens gagas de leur fils.

C’est pour ça que Meg Jay explique dans un TED Show intitulé « la 30aine n’est pas la nouvelle 20aine » pourquoi on doit, pendant nos 20-30 ans, choisir notre famille. Pour pas que ce soit comme les chaises musicales et qu’on se retrouve avec le premier type qui passe par là au moment où on passe le cap des 30 ans.

3 – Forme : mieux vaut prévenir que guérir

Cette semaine, j’ai été aux entrainements Crossfit de 9h30. Ce qui veut dire que je me suis retrouvée avec les mères de famille. Leurs sujets d’hier tournaient autour de la perte de la superbe ligne qu’elles avaient apparemment à 20 ans. Une d’entre elles expliquait comment sa fille était tombée sur une photo d’elle plus jeune et lui a demandé de but en blanc ce qu’il était advenu de son corps svelte. Elle n’a rien pu lui répondre d’autre que : « What do you mean « what happened? », honey?! Life happened! ».

Ce genre de tristes commentaires peuvent être évités si on commence à s’entrainer sérieusement dès maintenant. Je suis plutôt certaine qu’à 34 ans, après 10 ans à m’entrainer comme maintenant, je serais bien mieux qu’à 24, après les malsaines années d’études ! Si à 20 ans, on a le corps qu’on hérite, à 30, on a celui qu’on mérite.

Le truc, c’est d’arrêter de prétendre que les décisions qu’on prend maintenant ne compte pas. Ne restez pas dans un job ou avec un partenaire sans avenir parce que « ça fait l’affaire pour le moment ». Arrêtez de vous dire « ah j’ai le temps. On verra « ça » quand j’aurais 30 ans ». C’est pour ça aussi que je n’aime pas quand les gens claquent tout pour un tour du monde fait de petits boulots. Ça ne résout rien et ça n’arrange pas votre vie sur le long terme. Une bonne décision est une décision qui durera après le surlendemain* de votre trentième fête d’anniversaire. *Paraît que les cuites sont aussi plus dures après 30 ans.

Je ne veux pas manquer le prochain article qui m'aidera à me lancer en freelance, me construire une activité qui me passionne et à avoir une vie pas banale ! Merci de promettre de ne pas me spammer :)

Déjà 8 commentaires Ajoutez le votre

  1. Lyv

    Vraiment sympa cet article! Ce qui est bien c’est de ce dire qu’on a le temps et les cartes de préparer la vie que l’on veut. Ensuite 30 ans n’est pas non plus trop tard, mais c’est vrai que les choses sont plus difficiles. J’aime ton point sur choisir sa famille. C’est l’une des décisions les plus importantes.

  2. antoinette

    j’aime

  3. Bulle

    Je suis mitigée, je suis de ceux qui, à 20 ans, ont tout planifié, tout prévu. J’ai privilégié mes études, puis ma « carrière ». J’ai travaillé dur. Là, à 28 ans, j’ai quand même l’impression d’être passée à côté de quelque chose. Dans ce tourbillon, je n’ai, évidemment, pas fait le tour du monde, et je commence à me dire que c’est quand même dommage, la vie c’est maintenant qu’il faut la vivre, qu’il faut en profiter. Je ne voudrais pas me retrouver à 70 ans, me retourner en arrière et me dire, « oui, j’ai bossé, j’ai assurer mes arrières »…mais c’est tout….je pense qu’il faut trouver le juste milieu et se permettre de temps en temps de ne pas penser à l’avenir pour profiter du présent: manger des junk food, s’affaler devant la tv au lieu de faire du sport etc…

    • Caro Hardy

      Bien sûr et comme tout le monde, ça m’arrive aussi, mais ce n’est pas vraiment difficile de manger de la junk food, d’enchainer des séries un dimanche ou d’acheter un billet d’avion… Je n’ai pas besoin d’écrire « hmm le vin, c’est bon » ou « je devrais manger plus de chocolat au lait Lindt » pour me rappeler de le faire. Y a pas de risques que j’oublie !
      Donc je ne pense pas que la recherche de cet équilibre soit nécessaire. Ca arrive automatiquement… Par contre sprinter en côte ou trouver un moyen de se construire une carrière qui nous convient, ça n’arrive tout seul.

  4. bulle

    Effectivement, il n’y a pas besoin de réfléchir bien longtemps pour se faire plaisir. Mais il arrive qu’on se mette tellement la pression sur « assurer l’avenir » qu’on en oublie de vivre, de profiter de ce que nous avons déjà en main…

  5. Hichem

    j’aime bien ton article…et oui les points que tu évoques sont belle et bien vrai…continu

  6. SmithAffib

    Sputnik V vaccination has begun in Slovakia. The present of the Russian vaccine to the inherited homeland was accompanied on a administrative slur and led to the relinquishment of Prime Plenipotentiary Igor Matovich and a realignment of the government. As a denouement, the territory received the Russian vaccine, in hostility of the event that neither the European regulator nor the WHO has still approved it.
    In neighboring Hungary, which approved the hate of Sputnik in February as the beforehand in Europe, more than 50% of the adult denizens has already been vaccinated; in Russia – a bantam more than 10%. In Slovakia, five thousand people signed up toe in the face the Sputnik vaccination.
    This is far from news, I read about it a couple of months ago.. You can read another article on this matter at this association https://domadeco.znizka.site

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