6 conseils pour maîtriser sa colère

Caro-Hardy-Casinos

L’autre matin, je suis descendue à la cuisine et il n’y avait plus de café.

J’ai pété un câble.

Le Boyfriend est devenu très bon pour gérer ce genre de crise.

1 – Faire face au problème et en faire la priorité numéro 1

Faut dire qu’il n’a pas eu tellement le choix. J’étais sacrément en colère contre lui. Il finit le café la veille, on va au supermarché plus tard dans la journée et quand je lui demande si on a besoin d’autre chose, il ne peut pas me dire qu’on n’a plus de café ?!!!!

J’ai remonté les escaliers furax de la cuisine pour le réveiller en le traitant de tous les noms afin qu’il résolve le problème. Immédiatement !

Carrément excessif, je sais…

2 – Se concentrer sur l’élément déclencheur

Le réveil est le moment le plus critique chez moi.

Mon anti-sociabilité au réveil n’est pas quelque chose de nouveau. Je me souviens étant petite prendre mon petit-déjeuner à part, face au micro-onde, plutôt qu’à la table de la cuisine pour ne pas avoir à parler aux autres. A la fac, je me levais une bonne heure avant mes colloc’, pour avoir largement le temps de prendre une douche et de préparer le petit dej’ en tête à tête avec moi-même.

En principe, le Boyfriend se lève une heure ou deux avant moi, donc je peux prendre mon temps pour émerger seule. Mais notre emploi du temps à changé et nos prudentes habitudes ont disparues depuis ces 3 derniers mois qu’on vit chez sa sœur.

3 – Avoir des rituels quotidiens qui servent de repaires rassurants

Comme on voyage quasiment tout le temps et qu’on ne passe jamais plus de quelques mois dans un pays, je n’ai pas de solide routine lundi-vendredi, 9h-18h.

D’après mon expérience, vivre sans routine n’est pas viable si on veut faire quelque chose de ses journées. Donc ces deux dernières années, on a passé pas mal de temps à se construire des habitudes très routinières pour structurer nos journées.

Alors que le thé à la camomille d’après diner signifie « cours du soir + heure d’aller au lit », le café au réveil est le gage du lancement d’une journée de travail productive.

4 – Accepter que chaque jour a une part d’imprévisible, et que ce n’est pas grave

Mais voilà, on est samedi. Je viens de babysitter mon neveu deux jours de suite et dans quelques heures, on part à Atlantic City pour le week-end. – 4 jours dans ma semaine.

Et je n’ai pas fini ma To-Do-List hebdomadaire donc je dois me sortir du lit tôt pour travailler un peu avant d’aller jouer au casino.

5 – Comprendre la vraie source de la frustration

Quand je réalise, en me levant la première, qu’il n’y a plus de café, mon cerveau commence à projeter que je vais devoir aller en acheter. Sauf que je n’ai pas le temps, c’est pour ça que je viens de me lever si tôt !

Mais en vérité, le vrai problème, ce n’est pas tellement qu’il n’y ait plus de café pour moi. C’est que depuis 3 mois qu’on vit avec d’autres personnes, je n’ai plus autant le contrôle de mon emploi du temps ou de la liste de courses. Et que je trouve horriblement frustrant de devoir faire des compromis sur la façon dont je m’organise.

6 – Respirer profondément pour réguler le stress

Pas la peine d’enchainer un excès colérique avec une crise d’anxiété. J’ai commencé la méditation depuis le lundi et j’essaye d’en faire une mini-habitude. En commençant petit comme le recommande BJ Fogg. Deux profondes respirations le matin.

Je ne veux pas manquer le prochain article qui m'aidera à me lancer en freelance, me construire une activité qui me passionne et à avoir une vie pas banale ! Merci de promettre de ne pas me spammer :)

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