Ces défauts qui n’en sont pas vraiment

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Voici des traits de caractères généralement considérés comme des défauts. Mais je ne suis pas sûre qu’ils soient si graves que ça.

L’arrogance

Ma mère trouve parfois certains de mes articles arrogants. Peut être…

En tant que bloggeur, je crois qu’il est important d’écrire autant sur ses échecs que sur ses succès. Donc je ne pense pas que je sois parfaite ni meilleure que qui que ce soit, mais le Boyfriend et moi sommes assez fiers de nous tout en reconnaissants que d’autres s’en sortent très bien aussi, ou même bien mieux !

L’excès de confiance en soi

Dans la lignée, il y a la confiance en soi qui devient un défaut dès qu’on en a trop.

Une bonne chose à faire est de se poser de temps en temps la question de savoir dans quelle mesure, sur une échelle de 1 à 100, on est sûr d’avoir raison.

Et même si avoir un chiffre élevé ne doit pas arriver trop souvent, il est important d’agir avec la conviction d’avoir raison afin de tester vraiment une idée.

La plupart des gens font l’erreur d’aller uniquement vers les choses dont ils sont certains qu’elles vont marcher. Mais on peut tout à fait se dire « je ne suis sûr que moyennement sûr que cette soirée va être sympa » et pourtant y aller avec le maximum d’enthousiasme.

On n’a pas besoin d’être ultra sûr de soi pour poursuivre intensément une idée. En fait, mettre beaucoup d’énergie dans des choses dont le résultat est incertain semble être la façon dont le monde se développe.

L’incohérence

Donc, il m’arrive d’agir comme si j’étais certaine d’avoir raison. Et puis, à la lecture d’un autre article ou suite à une conversation apportant un nouvel angle, ou en me confrontant objectivement à mes propres résultats, je réalise qu’en fait non, j’avais tort. Donc je change d’avis. C’est aussi simple que ça.

Il peut arriver que j’écrive un article qui va à l’ encontre d’un autre écrit quelques semaines plus tôt. Mais ça n’a pas d’importance. La seule chose qui compte, c’est que je pense ce que je dis, au moment où je le dis. Réaliser qu’on a tort signifie qu’on a progressé puisqu’on apprend quelque chose, soit quand on découvre quelque chose de totalement nouveau, soit quand on change d’avis à propos de quelque chose qu’on pensait connaître.

Et la raison pour laquelle je me dis que ce n’est pas grave d’avoir tort (ce qui n’est pas toujours facile car j’adore avoir raison), c’est qu’on ne peut pas avoir raison et que ça compte sans n’avoir jamais tort. Parce que quand on y réfléchit bien, si on a raison à propos de quelque chose et que tout le monde sait qu’on a raison, le fait qu’on ait raison perd son importance. Mais si on a raison à propos de quelque chose d’une façon qui peut surprendre, alors on prend le risque d’avoir tort mais on s’offre en même temps la possible joie d’être soi-même surpris par son propre éclairage. C’est un risque qui en vaut la peine.

L’obsession

Phil nous a rendu visite. Il trouve que ses collègues sont obnubilés par leur travail et ne parlent que de ça, ce qui est selon lui une mauvaise chose. Ce qui est drôle, c’est qu’il ne réalise pas lui-même qu’il ne parle que de kitesurf. Ni l’un ni l’autre ne me dérange. Je trouve ça normal que les gens parlent de ce qui les passionnent. Et je pense que quand on veut s’améliorer dans un domaine, il faut à un moment que ça en devienne une idée fixe. Et plus on se concentre sur un sujet, plus on le comprend et ce qu’on a appris nous suit ensuite pour toujours.

Wow, il semblerait bien que j’ai tous ces défauts. Heureusement que je me suis trouvée de bonnes excuses.

Je ne veux pas manquer le prochain article qui m'aidera à me lancer en freelance, me construire une activité qui me passionne et à avoir une vie pas banale ! Merci de promettre de ne pas me spammer :)

Déjà un commentaire Ajoutez le votre

  1. Jean

    Tant mieux si ce ne sont pas vraiment des défauts parce-que je crois que j’ai la totale !

    Dans la liste des défauts qui ont leurs bons côtés on peut ajouter la propension à se méler de ce qui ne nous regarde pas…

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