« Cet été, je vais retrouver la ligne » ou « en quatre semaine, je vais retrouver la forme ». Ce sont des phrases de débutants. Les athlètes, les vrais, comme Annie fille de Thor, ne pensent pas en vagues objectifs ou résultats approximatifs mais en terme de régime, d’habitudes et de confiance dans le fait que les efforts produits maintenant porteront leurs fruits. Idem pour la musique, le dessin ou l’apprentissage d’une langue. Et il en va de même dans le domaine du travail.
Idéalement, un job doit avoir 3 choses : des horaires flexibles, l’opportunité d’apprendre de nouvelles choses et des collègues sympas.
Et pour obtenir ce job, il faut sortir du procédé qui consiste à débuter en bas de l’échelle pour grimper lentement de l’intérieur et trouver un moyen de sauter ces étapes. Il y en a plusieurs. L’entreprenariat par exemple me semble avoir un regain en popularité non pas parce que les jobs sont difficiles à trouver mais parce que les bons jobs sont difficiles à trouver. Démarrer sa propre boite permet de travailler avec ses potes, de travailler quand et comment on veut et d’apprendre rapidement.
L’autre moyen (et qui est le mien) est de se lancer en freelance dès le diplôme en poche, avec la volonté de trouver par soi-même du travail qui nous intéresse, de se prouver sa valeur avant d’éventuellement chercher directement un job avec expérience lorsqu’on voudra chercher un employeur.
Mais ces choix-là ont l’air instables et la raison pour laquelle la plupart des gens ne suivent pas cette voie, c’est parce qu’ils ne s’intéressent qu’aux résultats. Ce qui est une mauvaise tactique sur le long terme.
On le sait pour le sport : même si on ne voit pas les résultats à chaque entrainement, on sait que dans 6 mois, un an, on sera en meilleur forme. Il en va de même pour sa carrière. Il faut apprécier le processus, y mettre tout son cœur, ne pas s’inquiéter du paramètre monétaire (puisqu’on a au préalable résolu le problème de son indépendance financière) et avoir confiance qu’au final, en délivrant un service de qualité, l’argent viendra.
Donc choisissez quelque chose et essayez, tout en ayant confiance que ça va donner quelque chose. Et puis, si vous n’aimez pas ou que ça ne marche pas, essayez autre chose. Il n’y a pas de règles qui disent que vous devez rester dans la carrière que vous avez choisie. En fait, changer régulièrement est un bon moyen pour trouver un taf qui vous convienne et si ça prend 10 ans, ce n’est pas un problème. La seule chose qui peut mettre un frein à cette quête est de vivre au-dessus de ces moyens. Là, c’est sûr, vous serez bloqués dans votre carrière.
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Nicolas
Tu dis que les gens ne s’intéresse pas à devenir freelance, ou à l’entrepreneuriat parce que c’est instable et que les gans ne s’intéresse qu’au résultat…
En fait, je crois que c’est le côté instable qui freine les gens. La peur de l’échec, du manque, la peur quoi.
D’ailleurs, le fait d’être un peu (ou beaucoup) minimaliste, permet de limiter cette peur… en effet, on n’a moins à perdre.
Le résultat, est un objectif à atteindre selon moi.
Amicalement
Nico
caroline
Oui, je suis d’accord avec toi Nicolas quand tu dis que l’instabilité est un frein. Et pour certaines choses, quand les objectifs sont clairs et mesurables, l’objectif est un résultat à atteindre.
Par contre, je pense que dans d’autres domaines, comme en ce qui concerne le business, les résultats ne sont pas toujours précis. On ne sait pas vraiment comment ça va tourner, ni ce qu’on en attend exactement. Et on ne sait pas tellement si ce qu’on n’a fait dans la journée nous rapproche de ce résultat qui se rapproche plus d’une idée fantasmer que d’un objectif. Dans ces cas-là, pour rester concentrer, il est préférable d’apprécier le processus, d’aimer ce qu’on fait à ce moment là (contacter une nouvelle personne, obtenir un contrat supplémentaire même minime, apprendre une nouvelle compétence) que de constamment se demander si chaque action nous rapproche du résultat, tout simplement parce que ce n’est pas toujours sûr… Dans les cas où on ne voit pas l’image d’ensemble parce qu’on manque de recul, il faut avoir confiance dans le processus, c’est à dire croire que les résultats viendront sans penser uniquement en terme d’argent parce que les résultats peuvent aussi être autres que monétaires.
Ou pour ce blog par exemple, je ne sais pas combien de lecteurs je veux et ce que ce blog deviendra. Mais j’aime juste tellement écrire chaque nouvel article et voir que les gens continuent de le lire et occasionnellement laisse un commentaire que je continue :) C’est moi « aimant le processus ».