Modèle pour passer une bonne journée

Voici le temps des vacances d’été. C’est parti pour un road trip et du surf au Portugal.

En début de semaine, on est descendu le long de la côte sud-ouest, dégusté le meilleur poisson, surfé et bronzé tout notre saoul. Mais en ce 5ème réveil dans notre van Charlotte, le moral est en baisse.

La déprime, c’est quand tu commences à tout repasser en revue et que rien ne va : boulot, blog, relations, régime, etc etc… Dit autrement, les émotions prennent le dessus et d’après la philosophie stoïcienne, rien de bon ne s’ensuit.

Ce n’est pas pour dire qu’il faille renier ses emotions ou ne pas re-questionner ses choix de vie, mais plutôt les « domestiquer » comme dirait Nassim N. Taleb. Parce que les émotions ne sont que ça finalement : un ressenti qui n’a pas grand chose à voir avec la réalité.

On reprend la route vers Ericeira. 120 bornes dans un van du meme age que moi, ca fait trois quatre bonnes heures à occuper. Sans radio ou speakers, on écoute laborieusement le dernier podcast de Tim Ferriss avec Esther Perel sur les relations de couple. Plutôt intéressant, on finit de l’entendre sur la plage avec une bière.

Côté déprime, ça va un peu mieux mais pas au point de me mettre à l’eau alors que j’adore surfer et qu’il y a des vagues !

Mais pourquoi on se sent mal comme ça parfois ?

D’après mon expérience, une journée parfaite se constitue d’un temps de lecture pour nourrir l’esprit, d’un temps consacrer à une forme de processus créatif (rédaction, design, photographie, etc…) et d’une certaine dose d’exertion physique.

On décide de se poser à l’ombre dans un café. Tant pis pour la plage aujourd’hui ! Et je commence à écrire.

Parce que l’anxiété, la dépression et l’insomnie, dans leurs formes les plus modérées ne sont au final que les symptômes d’un manque d’effort physique et/ou intellectuel.

Il est maintenant temps d’aller s’essayer au longboard pour la première fois, avant d’aller vraiment apprécier une délicieuse soirée sushis.