Monter sa boîte n’est pas aussi risqué qu’il n’y paraît

Lancer son entreprise est une affaire d’homme, d’âge mûr et expérimenté.

FAUX !

On joue pas au poker ! Et il semblerait que « The startup bug strikes earlier ». Aujourd’hui, ceux qui se lancent ont en moyenne moins de 34 ans – comme nous – et s’ils/nous le font/faisons, alors vous le pouvez aussi. N’ayez pas peur de votre âge ou de votre manque d’expérience, et ne vous laissez pas influencer par les mauvais conseils des sceptiques.


Mauvais conseil n°1 : Tu ne gagneras pas assez d’argent

Qui gagne assez d’argent en faisant quelque chose de nouveau de toute façon ? Personne… Ceux qu’on peut voir outre-atlantique arriver à aligner un chiffre d’affaire à 6 numéros dès la première année ont de toute façon probablement dépensé la même somme pour payer leurs études universitaires et se serrent aussi la ceinture pour rembourser leurs emprunts + les intérêts ! Donc ceux qui vous disent que vous ne gagnerez jamais assez d’argent vous disent en fait de ne jamais changer de carrière, de ne jamais vous mettre dans une position de débutant et de ne jamais parier sur vous-même et vos capacités.

Boring…

Mais cet état d’esprit mettra de toute façon votre carrière au point mort.

Mauvais conseil n°2 : Tu n’as pas assez d’argent à investir

Dans le même registre, on peut aussi vous dire que vous n’arriverez jamais à réunir suffisamment d’argent.

Tout d’abord c’est possible, à l’instar de Kristin Glenn et Shannon Whitehead, deux entrepreneuses qui nous font partager sur leur blog chaque étape du lancement de leur produit (la fameuse Versalette). {r}evolution apparel, leur entreprise, a utilisé Quickstarter pour tester leur vêtement et suffisamment de nanas étaient intéressées pour l’acheter. Elles ont ainsi rassemblé assez de cash pour pouvoir lancer la production de leur Versalette.

Cf également le dernier livre de Chris Guillbeau : The 100 dollars start-up.

Ensuite, la plupart d’entre nous avons des idées qui ne requièrent même pas de financements extérieurs incroyables. Soyons réaliste aussi : si vous avez une idée qui nécessite un investissement de 5 millions d’euros, ce n’est pas vraiment une bonne idée.

Mauvais conseil n°3 : Démarrer son propre business est trop risqué

Si vous vivez dans le même monde que moi, vous avez surement constaté que le concept de loyauté entre une entreprise et ses employés marchait du temps de nos grands-parents mais que ça fait belle lurette qu’il est désuet de croire qu’on passera 50 ans au sein de la même entreprise.

Welcome to the real world !!

Aujourd’hui, il peut même être plus risqué de travailler pour quelqu’un d’autre que de lancer son entreprise. On connaît probablement tous quelqu’un qui a été licencié dans les années 90. Et on connaît probablement tous quelqu’un dont l’entreprise a été délocalisée dans les années 2000 (qu’il soit parti avec ou non). Au final, c’était risqué pour eux de parier qu’une grande société les garderait sous leur protection jusqu’à ce qu’ils décident de partir d’eux-mêmes.

Mauvais conseil n°4 : la plupart échouent

Pour le coup, il faut prendre les statistiques comme les sondages. Avec des pincettes. Il faut faire la part des choses. Bien sûr, la plupart ne durent pas aussi longtemps que, disons Renault. Mais est-ce que vous cherchez à diriger une multinationale, ou à prendre le contrôle de votre temps et de la façon dont vous voulez l’employer ?

N’écoutez pas ceux qui vous disent que les petits business sont risqués. Ecoutez Matt Rivers, le propriétaire de la Pump House, le magasin de surf du Massachussetts, qui a lancé son entreprise quand il avait 17 ans. Pour lui, le plus grand risque était qu’il doive grandir et trouver un taf qui ne lui permettrait plus de surfer. Matt propose une redéfinition de la notion de risque et il a raison : elle est propre à chacun. Quelle est la vôtre ? Qu’est-ce qui est le plus important dans votre vie ? Est-ce que commencer votre propre business peut davantage vous permettre d’obtenir ce que vous voulez qu’un poste faussement stable dans une grande entreprise ? Alors peut être que l’entreprenariat est assez peu risqué pour vous finalement.

Et voici un conseil : ne pensez pas à l’échec comme quelque chose qui serait noir ou blanc. Rivers avait tellement de succès avec son premier magasin qu’il en a ouvert un deuxième. Mais courir entre les deux lui prenait trop de temps pendant lequel il ne pouvait plus surfer, et l’argent supplémentaire généré n’en valait pas la peine. Donc il a fermé le 2ème magasin. Est-ce un échec ? Pour certain, peut être. Pour les statistiques aussi. Mais moi, je n’en suis pas si sûre…

Je ne veux pas manquer le prochain article qui m'aidera à me lancer en freelance, me construire une activité qui me passionne et à avoir une vie pas banale ! Merci de promettre de ne pas me spammer :)

Déjà 3 commentaires Ajoutez le votre

  1. Matthieu

    Super cet article! Ça re-donne un peu plus confiance et juste au moment où j’ai décidé de devenir indépendant.

  2. Être un nomades digital … – French-kangaroo

    […] sorte de machine qui peut se passer de vous notamment avec l’idée de la sous-traitance. Même sil’entreprenariat n’est pas aussi risqué qu’il n’y paraît, je ne m’y connais pas suffisamment et laisse Tim Ferris et son ouvrage « la semaine de 4 H » […]

Ajouter un commentaire